Penser ou Croire

‘’Je crois que je t’aime.’’

Le tic verbal à neutraliser ‘’croire que’’ pollue un grand nombre d’individu qui ‘’croient’’ à chaque coin de phrase.

Les sentiments n’ont jamais éprouvé l’ombre d’une hesitation au moment de dire: ‘’Je t’aime!’’ C’est une evidence ancrée au fond du coeur. Leitmotiv qui ne fait qu’entretenir ses doutes, si on aimait réellement, on pas besoin d’une béquille verbale pour aimer.

L’utilisation abusive du verbe ‘’croire’’ come noyau verbal trahit une foie fragilisée par ses doutes. Pourquoi se sentir obliger d’ajouter ‘’croire’’ à son affirmation? Parce qu’on émet un doute.

Penser ou croire?

Le choix exclusive d’un verbe moteur dans le vocabulaire dont nous disposons n’est pas innocent.  ‘’ Je crois que’’ n’est  pas ‘’ Je pense que’’.

Le sceptique ‘’croit’’ tout en posant ses doutes sur la table. Il lui manque la foi qui déplace les montagnes et il se sert du verbe pour (se) donner l’illusion d’y croire.

L’intello ‘’pense’’ mais pense-t-il vraiment ou n’est-t-il qu’un écho clone de la pensée unique qui lui permet de s’identifier au politiquement correct?

Les mots sont à disposition au locuteur pour plaire à son auditoire et non pour révéler le fond de sa pensée.  Celui qui ‘’pense que’’ est un dépressif potential ou avéré. Celui qui ‘’croit que’’ est un anxieux patenté.

‘’Est-ce que je vous derange? ‘’

Le ‘’dérangeur’’ ne fait pas exprès de déranger, il dérange toujours pour la bonne cause au plus mauvais moment.

Évitez d’utiliser le verbe ‘’déranger’’ car le bât blesse au niveau polysémique. Déranger ne signifie pas uniquement interrompre, il se traduit aussi par perturber, render fou, troubler, ôter, contrarier ou gêner, pour n’en citer que quelques-uns. Ce verbe est infréquenable, c’est un verbe délinquant pendre haut et court.

Par quoi le remplacer?

‘’Quand aurez-vous 5 minutes à me consacrer?’’

‘’Êtes-vous disponible?’’ Le terme disponible est un mot porteur d’énergie positive. Disponibilité rime avec hospitalité!!

Money

Le valeur de l'argent est relative, il ne vaut que le prix qu'on lui accorde.

Ce dont vous avez envie, vous n'en avez jamais besoin.

Ce dont ce que vous avez besoin, vous n'en aurez jamais envie.

Acheter quelque chose est un caprice de passage, un sentiment de vacuité affective ou de vide amoureux qui vous frustre et que vous voulez combler ici et maintenant... une sorte d'accès de boulimie consumériste.

L'économie est la science de l'argent et de la finance, la science infuse de ceux qui rêvent d'en avoir trop. Surtout ceux qui n'en ont jamais assez.

J'ai aussi trouvé une photo de gens qui ont laissé leur argent sur le dash, et ca commence à fondre! hmm pas mal!

Montréal, c'est un village...j'ai peine à croire à toutes ces coincidences, de gens que je croise, dans l'inattendu.